Comprendre comment arrêter de subir ta vie ?

Et si à la fin de cet épisode, tu comprenais comment ne plus subir la vie ? Tu auras aussi pris conscience de ton fonctionnement actuel, et consciemment tu décideras de rejoindre le groupe de ces personnes qui, ne subissent plus leur vie, mais qui grâce à leur locus, vivent une vie pleine de bonheur et d’accomplissement

Tirer des leçons du passé pour mieux construire tes expériences futures… Ne plus subir et contrôler !

S’abonner DEEZER, GOOGLE, APPLE, SPOTIFY

Arrêter de subir la vie et en reprendre le contrôle

Et si aujourd’hui, tu comprenais une notion clef de l’épanouissement personnel, un état d’esprit indispensable pour pour ne plus subir ta vie et en reprendre le contrôle.

On reste dans le thème du contrôle de ta vie.

Aujourd’hui, je t’explique ce qu’est le locus de contrôle et comment ce nouvel apprentissage va faire évoluer ton état d’esprit quant à l’atteinte et la réussite de tes objectifs de vie.

Ne plus subir ta vie en modifiant ton locus

C’est quoi le locus ?

Pour définir le locus, j’ai interrogé tout simplement mon ami wikipédia, et il m’a dit

« C’est un concept de psychologie qui décrit le fait que les individus diffèrent dans leurs appréciations et leurs croyances sur ce qui détermine leur réussite dans une activité particulière, ce qui leur arrive dans un contexte donné ou, plus généralement, ce qui influence le cours de leur vie. »

Comment ne plus subir en jouant sur ton locus ?

Tu as compris que le locus = C’est la manière dont les gens pensent qu’ils ont le pouvoir de modifier leur vie.

Ceux qui ne subissent pas leur vie = locus interne

Ces personnes sont en locus interne. Elles  pensent que tout ce qui leur arrive est du à leurs actions, à leurs décisions, à ce qu’ils ont mis en place pour avancer dans la vie.

Ce sont donc des personnes qui sont responsables et très autonomes, et qui ressentent souvent une grande confiance en elles.

Ceux qui subissent leur vie = locus externe

D’autres au contraire, pensent que tout ce qui leur arrive est du à l’extérieur, les décisions de leurs parents, les décisions de leurs managers, mais aussi la chance, le hasard, la destinée. Eux, ils ont un locus externe.

Une situation où j’ai « subi » la vie

Je vais prendre un exemple concret.

J’ai passé deux fois le code, la première fois, je sortais d’une nuit d’usine où j’étais travailleur saisonnier, j’avais travailler plus de 13 heures d’affilée, et le matin, j’étais encore très fatigué.

A l’époque, je crois que l’on avait droit à 5 fautes, j’en ai fait 6.

Bref, je le loupe. Sur le moment, j’ai mis cet échec sur le fait que j’étais fatigué à à cause de l’usine, je me suis donc mis en locus externe.

Ce n’est pas moi, mais l’extérieur qui a causé cet échec.

En mode interne, ça aurait donné quoi ?

J’aurais pu me dire que je n’avais pas suffisamment potassé le code, j’aurais pu alors relire le manuel.

Et là, j’aurais été en locus interne, expliquant mon échec par ma grande propension de l’époque à laisser fermer les livres qui ne m’intéressaient pas beaucoup.

Quelle est ton mode, subis-tu la vie ou la contrôle-tu ?

Le mode mixte : subir et contrôler en même temps

La plupart des gens ont un mode mixte, c’est à dire qu’ils adoptent les différents mode en fonction des situations.

Malheureusement, une grande majorité des gens sont en locus interne quand ils réussissent, c’est grâce à eux et rien qu’à eux.

Et sont dans un locus externe, quand ils échouent. C’est à cause des autres.

Ils subissent aussi leur vie dans ce mode

Ce qui est un état d’esprit plutôt pas mal pour ne pas se remettre en question et ne pas prendre la responsabilité de sa vie.

Mais je n’ai pas besoin de te préciser que ce n’est pas forcément le bon chemin vers une vie riche et pleine de sens donc ce n’est pas le mode que je conseillerais.

4 principaux fonctionnements

Mais il existe d’autres modes. Je ne vais pas te faire un cours de math mais c’est une combinaison C22, donc il existe 4 états différents.

Je vais te les décrire car j’aimerais vraiment que tu les comprennes pour identifier ton propre fonctionnement.

La personne A, responsable de TOUTE sa vie (échec comme réussite)

Elle pense que tout est de son fait : en mode interne tout le tps.

Cette personne s’associe donc tous ces échecs et toutes ces réussites.

Ce qui est dommageable dans ce mode est qu’elle ne se rend pas compte quand le problème vient de l’extérieur.

Elle risque de faire preuve de trop d’exigence envers elle, et de vivre avec beaucoup d’anxiété, de stress et en plus, d’avoir envie de surcontrôler sa vie.

  • Exemple 1 : J’ai réussi l’examen car j’ai beaucoup travaillé, je connaissais tout sur le bout des doigts.
  • Exemple2: Imagine maintenant que cette même personne échoue à un examen dont la moyenne était de 3/20. Elle se dit « J’ai échoué, mais je pense que je n’ai pas fait le nécessaire ».

La personne B en mode « je subis tout le temps »

Elle est un mode externe tout le temps.

Tout est dû à l’extérieur donc elle ne prend ni la responsabilité de ces réussites, qu’elle attribue au hasard, à la chance, ni la responsabilité de ces échecs.

Elle pense avoir aucun incidence sur sa vie, elle subit !

  • Exemple 1: réussite – Oui, oui, mon plat est bon mais c’est pas étonnant vu la qualité des ingrédients.
  • Exemple 2: échec – Non, tu as raison, le plat n’est pas bon, mais la recette ne doit pas être très bonne.

Je n’ai pas besoin de te faire de dessin, ce mode là non plus, n’est pas TOP !

La personne C en mode mixte

Elle est interne sur les succès et externes sur les échecs

Elle est comme la majorité des gens, locus interne sur les réussites et locus externe sur les échecs.

La vie parait peut-être plus douce mais cet état d’esprit ne lui donne pas envie de la faire évoluer. Ca donne:

  • Exemple 1 : échec – J’aurais eu cette promotion si mon boss avait été plus compétent et avait identifié la qualité de mon boulot.
  • Exemple 2 : réussite – En revanche, j’ai eu ma promotion car je suis très compétent professionnellement.

La personne D, mixte, le pire de modes

C’est la pire des combinaisons, elle est en locus externe sur les réussites, et locus interne sur les échecs.

Elle pense réussir grâce aux autres, et échouer à cause d’elle et ne cesse de se martyriser.

Souvent, cette personne souffre d’une très faible estime d’elle-même et donc doit se sentir mal dans sa vie.

  • Exemple 1 : succès – « Oui, j’ai eu ce poste mais seulement grâce à Juliette qui m’a pistonné »
  • Exemple 2 : échec – « Non, j’ai tout raté, je m’en veux, mais je crois que je n’ai pas les compétences tout simplement ».

Dans les deux cas, elles pensent ne pas être suffisamment compétentes.

Alors subis-tu ou contrôle-tu ?

J’espère que tu ne t’es pas trouvé dans ces descriptions.

Jeudi, je t’enverrai quelques questions à travers la newsbetter pour que tu détermines ton mode, c’est très intéressant de savoir comment tu es programmé.

Quel mode adopter pour ne plus subir la vie

Existe-t-il un mode de locus optimal ?

D’après moi, il faut savoir mixer et ne pas se cantonner à une seule position. Cela dépend vraiment de la situation.

Par exemple, quelqu’un qui est « externe » sur la maladie, considérerait qu’il est tombé malade à cause du manque de chance, et donc de l’accepter plus facilement.

Alors qu’en mode interne, se questionner sur le pourquoi de la maladie pourrait servir à revoir ses comportements mais pourraient aussi générer du stress et de l’anxiété.

Quel mode adopter ?

Sylvain, tu es gentil mais je suis un peu perdu.

D’après moi, il n’existe pas de mode optimal comme on vient de le dire.

Etre interne, c’est avancer mais potentiellement en se remettant trop en cause,

Etre externe, ca donne envie de se laisser aller dans le sens où tout est aléatoire, hasardeux.

Le mode interne me parait quand même plus judicieux – Impression de contrôle

A choisir entre les deux, si je devais en choisir un, ce serait le interne car des études ont prouvé que c’est l’état d’esprit des gens confiants.

A contrario, le locus externe se retrouve beaucoup plus chez les personnes souffrant de dépression.

Se questionner pour ne plus subir et contrôler

Comme d’habitude, Je crois qu’il faut se questionner en fonction de la situation.

Connaître son mode initial

Dans un premier temps, te questionner sur ton mode initial, et de voir où est-ce que ce dernier n’est pas adapté, dans quelles situation ?

Puis basculer dans le bon mode pour contrôler

Pour trouver le bon locus, je te propose ces quelques questions.

En cas d’échec

Quand tu échoues à faire quelque chose, pose-toi ces questions en prenant de la hauteur :

  • Qu’aurais-je pu mieux faire ?
  • En quoi mon environnement a-t-il influé sur mes décisions ?
  • Que pourrais-je modifier pour réussir la prochaine fois ?

En cas de réussite

Quand tu réussis, fais la même chose, ce qui te permettra d’ajuster tes réactions et de recréer ce cadre de réussite la prochaine fois.

C’est génial de fêter ta victoire mais il ne suffit pas de te reposer sur tes lauriers, car quelques fois, c’est réellement le hasard et la chance qui ont joué.

Que faire avant de partir ?

Ta prochaine étape est donc de découvrir ton locus ? Je suis certain que tu en as déjà une idée.

Je ne vais pas faire de corrélation entre ton locus et le fait que tu m’écoutes mais je pense qu’il est fort possible qu’elle soit forte.

Avant de me quitter, je te conseille de t’abonner à la newsBetter afin de recevoir encore plus de conseils et créer cette vie riche, épanouie et pleine de sens qui te donne envie. 

Et si tu veux aider ceux qui auraient besoin de découvrir ce contenu, tu peux me laisser un avis 5* et surtout un commentaire sur Apple Podcast ou Itunes.

N’hésite pas à me faire un retour, c’est avec grand plaisir que j’y répondrai. Bonne écoute et ou/bonne lecture ! 

Abonne-toi à la NewsBetter !